Radis Jacob

01 avril 2022

EDITO

Le véganisme est un terme anglais inventé en 1944 à partir du mot « vegetarian » (VEG-AN), entre temps, ce mode de consommation s’est démocratisé jusqu’à se développer dans le monde entier. Malgré les cultures, les religions, etc … le véganisme arrive quand même à se rependre sur la terre entière.

Un végan est une personne qui ne consomme plus aucun produit de provenance animale. Son comportement entraîne un mode de vie différent, des repas plus simples et, pour certains un bannissement total des matières animales dans les cosmétiques ou l’habillement.

Les modes de consommation ont toujours évolués au cours des siècles, selon les ressources naturelles puis industrielles, les crises, les guerres, le niveau social ou les habitudes culturelles.

En ce qui concerne le contexte socio-économique actuel, nous faisons face à une pandémie qui touche la planète entière depuis maintenant plus de deux ans. Les vaccins ne sont pas d’origine animale. D’après une étude menée en Inde, les végans/végétariens seraient moins touchés par le virus, de plus, cette tendance aurait fortement accéléré pendant l’épidémie.

Nous nous demanderons si le véganisme fait partie de cette évolution des modes de consommation.

Pour y répondre, dans un premier temps nous nous questionnerons sur pourquoi consommer différemment puis nous verrons si le marché végan a vraiment un avenir dans société actuelle et future.

En ouverture, nous pourrions envisager de débattre sur d’autres modes de consommation, moins connus, mais qui pourrait avoir sa petite histoire à raconter.

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22 avril 2022

Quels sont les intérêts à consommer différemment ?

        De manière générale, les consommateurs se sentent de  plus en plus responsables. Ils veulent voyager, s’habiller, boire ou manger tout en respectant la nature. C’est comme cela que s’est développée plusieurs notions de « modes de consommations » comme le Bio, le « local », le végan, le flexitarisme, etc. Mais est-ce vraiment utile ou est-ce, encore une fois, un effet de mode qui, dans quelques années, aura été remplacé par autre chose. Dans cet article, nous allons étudier, pour vous, différents modes de consommations pour répondre à notre question.

   

 

Consommer Bio, consommer local

La notion de Bio, c’est le fait de consommer à partir d’ingrédients cultivés sans produits chimiques, sans pesticides ou engrais chimiques. Bio est la diminution de biologie, d’agriculture biologique. Mais qu’elle est la différence entre Bio et naturel alors ? Pour faire simple, un ingrédient dit « naturel » est obligatoirement d’origine végétale, minérale ou animale (issu de la nature) et un ingrédient dit « biologique » est forcément issu de l’agriculture biologique. Malheureusement, une grande question se pose souvent et reste toujours compliqué à répondre, est-ce que le Bio est vraiment bon pour la santé ou est-ce simplement du marketing ? Selon une étude menée par des chercheurs français, manger bio régulièrement réduirait le risque de cancer d'au moins 25%, les fruits et légumes bio garantissent de meilleurs apports nutritionnels (comme ils doivent se défendre en grande partie par eux-mêmes). Cependant, ces résultats doivent être confirmés par davantage de recherches conduites sur d'autres cas d'études, et dans d'autres contextes.

Il y a ensuite le fait de « manger local », on parle même de « devenir locavore », le but est de se servir dans un rayon proche de son lieu de domicile pour éviter les intermédiaires entre producteurs et consommateurs (éviter que les grandes entreprises augmentent les prix par trois ou quatre) mais aussi de réduire l’impact environnemental de notre alimentation. Les aliments subissent moins de traitements, moins de transports et moins d’emballages. Au global ce sont les émissions de gaz à effet de serre qui sont réduites. Mais, en respectant les cycles de la nature, nous réduisons aussi la consommation d’énergie nécessaire à la production. Nous lisons déjà les questions sur vos bouches « Comment faire si nous habitons en plein centre-ville ? Comment trouver ces petits commerçants ? » C’est simple ! Pour manger local, sain et de saison, il faut rechercher près de chez vous des producteurs en bio de plein champ ou des points relais qui proposent leurs produits. Pour cela, des applications ont été créés spécifiquement pour vous. AMAP est une association pour le maintien de la vie paysanne, vous pouvez aller vous inscrire. Il existe également des boutiques ou des épiceries de producteurs locaux. Il y aura forcément une de ces options près de chez vous ! Attention, c’est de mode peuvent être complémentaires, mais il n’y a aucune loi qui nous dit que manger local doit être Bio.

Il existe d’autres modes de consommation mais qui sont plus « radicaux », plus stricts, en se privant de certains aliments car ce sont leurs choix, leurs envies. Nous allons donc parler ensuite du véganisme et du végétarisme.

 

 

 

 

Véganisme/végétarisme : Un mode de consommation ou un mode de vie ?

 

Tout d’abord, pour partir sur de bonnes bases, qu’elle est la différence entre ces deux modes ? Les végétariens excluent de l'alimentation tous les produits animaliers comme la viande, les poissons, les crustacés ou encore les mollusques. En revanche, tous ceux issus de l'animal comme le fromage, le miel ou encore les œufs sont autorisés. C‘est une façon de s’alimenter à la différence du véganisme qui s'apparente à un véritable mode de vie, qui va bien plus loin que la seule alimentation. Un végan ne mange en effet pas de viande, pas de poisson ni de fruits de mer ni de produits laitiers, ni aucun produit issu des animaux ou de leur exploitation. Végan, un mode de vie, cela peut paraître fort comme mots, mais d’après les personnes végans, cela a tout son sens. Voici les différentes raisons de pourquoi ils sont devenus végans. Premièrement, le souci des droits et du bien-être des animaux est la raison principale du véganisme. Les végans reconnaissent que tous les êtres vivants ont le droit d’autodétermination et ne doivent pas souffrir inutilement pour notre plaisir et notre amusement. Le climat passe en seconde position, la consommation d’eau pour maintenir l’élevage d’animaux est extravagante, l’industrie de l’élevage pollue son environnement avec du nitrate et des antibiotiques se retrouvant dans les cours d’eau, c’est l’un des principaux moteurs de la déforestation. Et en troisième position se trouve le secteur de la santé, les recherches scientifiques ont montré que les véganes adoptant un mode d’alimentation varié courent moins le risque de développer entre autres des maladies cardiovasculaires, ainsi que certains cancers. Voici les trois grands exemples qui poussent de plus en plus les gens à devenir végan. Nous voyons bien mieux maintenant la différence entre ces deux modes.

Nous n’avons pas parler des côtés négatifs du végan mais un autre article sortira d’ici peu si les lecteurs apprécient ce genre de contenu.

 

 

En conclusion, nous pouvons dire que oui, les modes de consommations sont utiles car ils servent à maintenir notre environnement et sa biodiversité, ils permettent (normalement) d’améliorer notre santé, et parfois celle des animaux aussi.

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Le véganisme : Est-ce vraiment bon pour l’environnement ?

           Lorsque l’on veut devenir végan ou végétarien, c’est souvent un choix influencé par différents facteurs : la maltraitance animale, le respect de l’environnement et le développement durable. C’est vrai qu’entre les gaz à  effet de serre dégagées par les bétails en plus des consommations d’eau qui sont astronomiques, le bilan écologique de la viande n’est pas fructueux.

Depuis plusieurs années, le régime végan est souvent présenté comme la meilleure alternative. Pourtant, une série d’études récentes mettent en doute ces affirmations. Le régime végan ne serait en fait pas le plus écologique, ni celui qui permettrait de développer une agriculture écologique et résiliente.

Existerait-il des alternatives plus écologiques, avec des modèles agricoles plus performants sur le sujet ? Nous allons vous répondre. 

 

 

Un régime qui part pourtant sur une bonne lancée...

 

On commence à comprendre que la consommation d’eau et le rejet de CO2 est souvent multiplié de trois jusqu’à dix fois pour l’élevage de bétail. Voici quelques exemples assez clairs : Pour produire 1kg de seigle, on emmétra 0,8 kg de CO2 pour 3 fois plus pour 1kg de poulet, 1kg de blé équivaut à 1800 litres d’eau consommé, c’est dix fois plus pour 1kg de bovins. Jusque-là, nous pouvons dire qu’être végan est quelque chose de sensé. On peut donc logiquement penser qu’en supprimant purement et simplement les produits d’origine animale, on réduirait significativement l’empreinte environnementale de notre alimentation. Nous pouvons même aller jusqu’à dire qu’une étude britannique a fait un constat, en moyenne, une diète végan serait plus écologique en théorie (2.9 kg de CO2 par jour pour le régime végan contre 7.2 kg pour un régime riche en viande). Sauf que, dans les faits, les choses ne sont pas si simples.

Il faut savoir, car on fait rarement attention mais, les études qui sont menées, comme l’exemple du CO2 entre seigle et poulet sont en réalité que le fruit d’une seule étude, avec un protocole spécifique et des hypothèses particulières. De même pour l’exemple du bœuf avec ses 22kg de C02 émis. Ce n’est qu’une seule étude sur un seul élevage. Sachez qu’il existe des bœufs élevés partiellement en pâturage ensemencé en Uruguay, on descends à environ 10 kg de CO2 par kg de viande sans os. Certaines études ont même montré qu’il est possible de produire du bœuf zéro émission grâce à des systèmes d’élevage en pâturage permanent spécifiques, l’action des ruminants contribuant à stocker du carbone dans le sol. Il faut donc savoir que les études ne sont jamais les mêmes avec des chiffres qui varient plus que souvent. On ne peut donc pas dire simplement, sur la base d’une étude ou de plusieurs avec des protocoles différents, que tous les produits animaux sont plus polluants que les produits végétaux.

 

 

 

mais qui finalement serait surcoté ?

 

Au fur et à mesure que la recherche scientifique avance sur le sujet, on s’aperçoit que certains aliments sont en fait plus écolo que l’on ne le croyait. D’après une récente analyse menée sur l’impact environnemental des productions alimentaires, nous montre que les produits les plus écologiques ne sont pas les végétaux… mais les produits issus de la pêche de petits poissons, mollusques et crustacés.

 

Mais comment c’est possible ? Il faut savoir que les stocks de petits poissons pélagiques se reproduisent très vite sans intervention ou ressource humaine (à condition qu’on leur laisse le temps de se renouveler) et les élevages de mollusques ne nécessitent ni ressources, ni énergie, ni pesticides, ni sol agricole, contrairement aux productions végétales ou à l’élevage terrestre. Le saumon d’élevage, s’il est mené dans de bonnes conditions, a un impact écologique très faible. Une alimentation 100% végétale n’est donc pas forcément le choix plus écologique, car il existe des productions d’origine animale qui sont parfois tout à fait écologiques, si ce n’est plus que certains aliments végétaux.

En fait, le problème de l’impact écologique de notre alimentation regroupe surtout un enjeu de choix, c’est le mode de production de ce que l’on mange qui affecte l’impact de notre alimentation. Une diète végan où l’on va essentiellement se nourrir de riz, quinoa, avocats qui seront pour la majorité importés, sera beaucoup plus polluante qu’un régime omnivore avec une consommation modérée de viande, œufs, produits laitiers (locaux), issues d’élevage respectueux de l’environnement. Oui c’est vrai que le riz ou le quinoa a peut-être besoin de moins d’eau, mais on le fait venir de l’autre bout du monde, l’impact revient à être plus négatifs que pour une viande locale.

 

 

 

Finalement, le système alimentaire le plus écologique est avant tout celui qui permet de produire et de consommer de tout, avec modération, et dans le respect de l’environnement. Il est clair qu’il faut réduire notre consommation de viande et de produits d’origine animale et surtout sortir des méthodes d’élevage destructrices actuelles. Mais ce n’est pas non plus le système agricole 100% végétal qui reste la meilleure des solutions pour l’avenir.

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24 avril 2022

La société s’adapte-t-elle à la demande végan ?

Quoi ? Vous n’avez toujours pas entendu parler du végan ? Un régime qui touche de plus en plus de personnes dans le mon de, un phénomène en constante croissance ! Et oui, ce mode de consommation ne touche pas que la France, elle touche l’Europe, que dis-je, le monde entier !

C’est pourquoi les pays et les industries s’adaptent chacun son tour, car la demande ne peut que donner envie à toute ces structures qui ne rêvent que d’une chose, avoir le monopole de ce type de consommation.

       Israël est le pays qui a le pourcentage le plus élevé de végétaliens au monde, avec 5 à 8%, soit environ 400 000 personnes. Le pays possède 57 restaurants végétariens et végans dont 30 restaurants végétaliens.

 

 

Des villes qui se sophistiquent …

 

Barcelone s’est déclarée première ville « vegan friendly » (c’est à dire une ville où les végans peuvent trouver tous leurs besoins facilement) en 2016. C'est la première ville où le conseil municipal a approuvé une proposition qui soutient la philosophie de manger des aliments sans produits d'origine animale. La ville y offre des guides pour les restaurants végans, une application mobile avec des produits végétariens et végétaliens. La ville a même créé la campagne du « Lundi sans viande », cantines scolaires et autres organismes gérés par le conseil municipal de Barcelone ont l’option de ne pas manger de viande le lundi. Un concept assez originale, mais qui fait écho. Vous pouvez trouvez aussi de nombreux bars et restaurants végans. On dit de Barcelone que c’est une ville cosmopolite (ville accueillant des populations d'origines variées et dans laquelle se mêlent de nombreuses cultures).

Berlin est réputée pour son quartier exclusivement végane, c’est une ville vibrante, artistique, alternative, écolo et simple. Tout le monde roule en vélo, consigne les bouteilles en vert, le choix en matière de produits bio est immense, et on ressent l’influence d’une consommation plus responsable. Cela aurait été plus que dommage si il n’y avait pas au de quartier végan !

Même la Californie se sophistique dans ce genre de gastronomie, elle est le berceau des « tendances Food » de demain. Végétariens, végétaliens, sans gluten, crudivores ou frugivores, ne sont déjà plus des nouvelles pratiques ici mais des habitudes déjà bien ancrées dans le paysage local.

Il existe ce genre de cas à plus grande échelle, les nouvelles industries et les pays innovent aussi de leur côtés.

 

 Des pays focalisés par l’innovation

 

Après avoir donner quelques exemples sur le nouveau développement de ces villes « véganes », parlons un peu plus des pays et des industries. A commencer qu’il existe différentes innovations industrielles comme SOJASUN (marque de nourriture végan bretonne), qui est bien encrée dans le marché végan depuis pas mal de temps. VEGAN DELI, une des autres grandes industries (belge) qui arrive à ce faire sa place dans le marché, elle fournit principalement la France auprès des enseignes Bio-planet.

Parlons maintenant des ces pays comme l’Italie ou l’Allemagne qui se lance dans leurs propres marques 100 % végan. En Italie, tout le monde connaît l’emblématique Mozzarella, tout le monde à du en manger au moins une fois… et bien accroché vous bien car les Italiens ont décidés de lui faire une nouvelle couleur : « La Mozarisella », ce fromage connu dans le monde entier peut maintenant être manger par des végans (on rappelle que les produits leurs sont interdit), fabriqué à base de riz complet germé, elle fait fureur.

L’Allemagne ne se laisse pas du tout impressionner,et se lance à son tour avec le « Happy Cheese », un camembert végan à base de noix de cajou. Il y a bien évidemment des remarques négatives faites par des gens en disant que les traditions sont oubliées, on entend même des personnes dirent que l’ont renie nos origines alimentaires.


En attendant, toutes ces nouvelles créations permettent de faire évoluer notre société (du bon ou du mauvais côté),
cela pousse plus de personnes à devenir végan et les entreprises, pays et villes arrivent à bien s’adapter en fonction de la société, qui est constamment confrontée à de nouvelles évolutions.

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Le marché végan a-t-il vraiment un avenir ?

                La France est un grand pays de le gastronomie où la viande est bien présente. Vouloir changer son alimentation n’est pas si facile car cela fait partie de notre culture. Pourtant, le marché Végan entre petit à petit dans la vie des Français. La cible consommateur n’est pas seulement Végan mais aussi végétarienne et flexitarienne (manger de l’animal mais en moins grande quantité et de bonne qualité).

 

 

 

Une consommation prometteuse…

 

             Aujourd’hui, les Français disent vouloir transmettre aux générations futures deux valeurs essentielles à leurs yeux : d’abord manger équilibré puis consommer des produits de qualité, issus de filières durables. Voici quelques chiffres qui touchent les Français en ce moment même :

65 % souhaitent réduire leur consommation de viande, 41 % augmentent leur consommation de produits végétaux et en 2017, les végans représentaient que 3 % des Français dont 60 % d’hommes (bravo messieurs). Aujourd’hui, 5 % de la population mondiale serait végans, ce qui vaut à 375 millions de personnes.

Pour soutenir ce mouvement en croissance mais encore trop peu connu, les réseaux se sont adaptés (tout comme les pays et industries si vous suivez ce blog depuis le début). On trouve un site Web utile pour les personnes végan qui partent en vacances. « Happy Cow » est un site anglais qui regroupe tous les restaurants qui proposent des menus végan dans le monde. Si une personne est embêtée pour trouver des restaurants dans ce style, il doit tout simplement aller sur ce site et pourra profiter d’un plat 100 % végan. (Attention, je ne fais pas de pub, il ne me paye pas pour cela, mon métier est d’informer mes lecteurs)

« Vegoresto » si vous préférez le « made in France » existe aussi, lui, s’occupe de tous les restaurants Français.

On oublie très souvent car il n’y a pas que les réseaux, les industries, et les pays et villes qui aident au développement de ce mode de consommation. Nous avons notre très cher État, qui aide les écoles, collèges et lycées en proposant des plats végan/végétarien. Ce n’est pas rien, car c’est dès l’enfance que l’on fait nos propres choix, alors pourquoi pas démocratiser cela dans nos cantines.

Après, malheureusement, comme tout mouvement qui se développe rapidement, on se pose beaucoup de questions et des études se font, et elles ne sont pas toujours bonnes…

 

 

...mais pouvons-nous faire confiance au végan ?

 

L’association de consommateurs CLCV (Consommation, logement et travail) n’est pas du même avis que certains nutritionnistes.

Les additifs, les arômes, le marketing et la qualité ne sont pas toujours au rendez-vous, se sont mêmes les principaux problèmes du véganisme. D’après l’enquête réalisée par la CLCV, en grande distribution, il s’avère que même si les produits sont plutôt bons d’un point de vue nutritionnel (puisque la grande majorité des produits sont notés A ou B sur le nutriscore), les ingrédients d’origine végétale ne représentent en moyenne seulement 39 % de la recette. Le reste des composants étant de l’eau, des matières grasses et même des additifs ! (D’ailleurs, la majorité d’additifs utilisés sont des texturants et des colorants).

Afin de ne pas tromper les consommateurs, la CLCV demande la création d’un label officiel reconnu par l’État pour apporter une information fiable et compréhensible pour tous ceux qui veulent s’initier à de nouveaux modes de consommations.

 

En claire, le véganisme est un mode qui touche de plus en plus de personnes, mais il pourrait être encore plus vaste si l’on pouvait accorder notre entière confiance dans tous ces produits. Nous verrons dans un futur blog (sans parler de grandes distributions) si le végan est bon pour la santé ? En attendant, manger sain, équilibré et portez vous bien.

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Les différentes carences liées aux végans et comment faire face ?

                Vous ne le saviez peut-être pas mais mal équilibré, le régime végan peut entraîner des anémies et un état de grande faiblesse physique et mentale. En effet, parce que l'homme a évolué comme un animal omnivore, le régime végan expose à un risque élevé de carences. Mais attention, elles ne sont pas indéfendables, il faut juste se renseigner, savoir quoi faire face à notre corps qui pourrait être en détresse. Et pour cela, quoi de mieux qu’un bon vieux blog spécialisé dans le végan pour pouvoir vous aider à n’importe quel moment de la journée.

 

 

Quels sont les carences qui taquinent notre corps ? 

              

         Comme nous l’avons dit un peu plus haut, le régime végan nous expose à un risque élevé de carences, voici ce que vous pouvez rencontrer durant votre régime : carences en protéines, fer, calcium, zinc et vitamines D et B12, entre autres. Oui, il y en a pas mal, mais commençons par la plus connu, la vitamine B21. Cette carence est essentiellement présente dans les aliments d’origine animale, elle peut produire des dommages neurologiques irréversibles.

Les femmes végans sont particulièrement à risque de carence en fer, et donc d’anémie. Le fer des aliments végétaux (légumineuses, dérivés du soja) est moins bien absorbé que celui des aliments d’origine animale.

Dans le régime végan, la présence élevée de phytates (des substances qui fixent certains sels minéraux) dans les céréales complètes nuit à l’absorption du zinc alimentaire par l’intestin, en plus de réduire l’absorption de calcium.

Pour la vitamine D, elle se trouve principalement dans le poisson (interdit aux végans bien évidemment).

Nous espérons ne pas trop vous avoir mis à l’écart de ce régime, ce n’est bien évidemment pas notre but, et pour nous pardonner voici les solutions et apports alimentaires que vous pouvez prendre en compléments pour que votre corps soit en parfaite santé.

 

 

 Les solutions !

 

        

       Nos recherches ont été assez fructueuses, voici ce que l’on a trouvé : pour la vitamine B12, de nombreux aliments pour végans (levures, boissons de soja ou de riz, substituts de viande) sont de ce fait enrichis par cette vitamine. Pour la vitamine D, les végans ont des aliments préparés qui leur sont destinés et sont souvent enrichis en cette vitamine. Il leur est également conseillé d’en prendre sous forme de médicament ou de complément alimentaire et de s’exposer régulièrement au soleil.  C’est un peu la même chose pour le fer, son absorption est améliorée par la prise simultanée de vitamine C. Le zinc, lui, peut-être combattu par le germe de blé, les graines de sésame, les champignons shiitake et les légumineuses, se sont de très bonnes sources de zinc.

Il ne reste plus que le calcium, comment allons-nous réussir à faire lui faire face ? Eh bien les sources de calcium pour une personne végan sont les eaux minérales, les feuilles de navet, de chou kale, de moutarde ou de chou vert frisé, les haricots blancs, le rutabaga, le brocoli et les amandes. 

 

 

Comme vous pouvez voir, les végans arrivent à s’en sortir face à toutes ces carences, Pour compenser et assurer le maintien de l’équilibre alimentaire, les végans sont donc de grands consommateurs de compléments alimentaires. Ils seraient 60 % à en ingérer chaque jour contre seulement 10 % dans la population générale. Pourquoi pas-vous ?

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Au cœur de l’association L214 : Un acteur majeur dans la protection des animaux

          Vous devez le savoir mais lorsque l’on est végan, on lutte fortement et ouvertement pour la protection des animaux. Des associations ont donc vu le jour comme l’association L214, un mouvement dont on va parler dans ce blog.

 

 

 Qui sont-ils et quel est le but de ce mouvement ?

 

      L214, de son nom complet L214 éthique et animaux, est une association à but non lucratif française de défense des animaux, fondée le 14 mars 2008 (L214 fait référence à l’article L-214-1 du Code Rural qui reconnaît pour la première fois en 1976 les animaux comme des êtres sensibles, une bien belle référence). Fondée par Brigitte Gothière et Sébastien Arsac, leur but est d’avoir une reconnaissance des implications morales de la sensibilité des animaux. Leur zone d’influence ne va pas plus loin que la France.

L214 est réputée pour ses actions menées pas toujours légalement. Elle a rendu publiques plus de 100 enquêtes révélant les conditions d’élevage, de transport et d’abattage des animaux. Ces vidéos ont permis de révéler les pratiques routinières et les dysfonctionnements d’une industrie qui considère et traite les animaux comme des marchandises. On catégorise cette association comme lanceuse d’alerte et souhaite changer le regard que notre société porte sur les animaux tout en interrogeant la légitimité de les faire souffrir ou de les tuer sans nécessité. Ce mouvement est prêt à tout pour faire reculer ses pratiques dites cruelles pour les animaux et favoriser la transition vers une alimentation plus végétale. Aujourd’hui, on compte plus de 50 000 membres et 2500 bénévoles.

 

 En quoi consiste leurs missions ?

 

Oui, c’est vrai, la mission principale est de sauver les animaux des conditions rudes qu’ils vivent. Mais rentrons plus dans le sujet, les missions de L214 tournent autour de 3 axes étroitement liés, qui touchent à la fois les citoyens, les politiques et les entreprises : Premièrement, soulever la question animale auprès des citoyens et dans le débat public, ensuite faire reculer les pires pratiques d’élevage, de transport et d’abattage, et dernièrement promouvoir l’alimentation végétale pour réduire le nombre d’animaux tués. Mais l’urgence est de mettre fin aux pratiques qui leur infligent le plus de souffrances, telles que l’élevage intensif, les mutilations, les longs transports ou encore certains modes d’abattage. À plus long terme, L214 souhaite que notre société invente et instaure une cohabitation pacifique avec les animaux, ce qui implique l’arrêt de l’élevage, de la pêche et de l’abattage. (C’est une très bonne idée mais bon courage…)

Attention, comme nous l’avons dit plutôt, pas toutes les pratiques sont légales, il n’y a pas si longtemps, L214 c’est retrouvé sur le banc des accusés. Étant au tribunal correctionnel de Brest, accusés de violation de propriété et de diffusion d’images sans autorisation du propriétaire.

Oui, il faut savoir que mettre des caméras dans des abattoirs ou même rentrer dans des propriétés privées sans l’autorisation n’est pas encore réglementé. Il y a donc souvent des poursuites en justices qui peuvent finir jusqu’à mener une peine d’emprisonnement.

 

 

     En résumé, l’association L214 est une association de défense des animaux qui mènent beaucoup de missions (légales ou pas) pour que toute la France (et pourquoi pas le monde bientôt) ouvre un peu plus les yeux sur comment sont traités les animaux dans les abattoirs, transports, etc.

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TOP 10 des villes véganes dans le monde

        Ce blog est différent des autres, c’est une édition spéciale TOP 10 où l’on va parler des 10 villes les plus véganes du monde. Et pour y arriver, quoi de mieux qu’un site dont on a déjà évoquer le nom dans « Le végan a-t-il un avenir ? », oui messieurs dames, c’est grâce à HappyCow que l’on va pouvoir élaborer notre Top 10 (si vous ne voyez pas du tout de quoi on parle, nous vous invitons à aller voir ce blog là). Début juillet 2020, le site à décidé de faire un classement des 10 villes les plus véganes en fonction du nombres de restaurants végétaliens (végan) et de la convivialité végan de la ville. Commençons sans plus tarder par la dixième place ! (Attention, ne vous fiez pas aux nombres de restaurants par ville, c’est l’influence globale qui est recherchée)

 

 

 10) Pour commencer ce classement, parlons de Paris, capitale de la France (un peu déçu de notre prestation…). Elle compte 126 restaurants végétariens et végétaliens dont 57 sont 100 % végans, vous ne trouverez aucune viande ou un dérivé d’animal.

 

 9) Pour cette neuvième place, partons en République-Tchèque, plus précisément à Prague (capitale). Elle fait partie des cinq villes avec le plus de restaurants végétaliens par habitants dans le monde. Elle compte 100 restaurants végétariens et végétaliens dont 54 100 % végans.

 

 8) En huitième position, nous sommes dans un pays assez froid avec des températures souvent négatifs, le Canada, soyons plus précis et allons à Toronto, capitale de la province de l’Ontario avec plus de 117 restaurants (nous n’allons pas remarqué à chaque tout de même, vous l’aurez compris qu’ils sont végans et/ou végétariens) dont 55 100 % végans.

 

 

 7) A la septième place, restons au frais et rejoignons la Pologne (Varsovie). La capitale possède pas moins de 78 restaurants dont 49 100 % végans. Petite anecdote, Le Krowarzywa’s (complexe à prononcer, on vous voit tenter) propose un burger veggie qui a été désigné « Meilleur burger de Varsovie » en battant ses concurrents qui sont composés de viande. Comme quoi !

 

 6) En sixième position, quittons ce froid et réchauffons-nous un peu en partons du côté de Los Angeles (Yihhh Ahhhhh) aux États-Unis, elle se trouve en dernière position des villes américaines mais on lui en veut pas, elle ne pouvait être à la fois une grande ville du cinéma et du végan, il fallait choisir. Elle est tout de même sixième avec plus de 103 restaurants dont 57 100 % végans.

 

 

 5) Nous voici déjà au milieu du classement, les places coûtent chers, allons en Israël (Tel Aviv). Israël est le pays qui a le pourcentage le plus élevé de végétaliens au monde, avec 5 à 8%, soit environ 400 000 personnes. La ville possède 57 restaurants dont 30 100 % végans.

 

 4) Juste avant le podium, quel dommage ! Repartons aux Etas-Unis, à Portland, dans l’Oregon, (ces américains arrêteront-ils peut-être un jour la mal-bouffe, une nouvelle idée de blog). On compte 75 restaurants dont 47 100 % végans.

 

 3) A la troisième place, la médaille de bronze se trouve à New York (DECIDEMMENT). Vous pouvez manger à n’importe quelle heure du jour et de la nuit une alimentation végan, la capitale mondiale de l’alimentation compte 139 restaurants dont 61 sont 100 % végan.

 

 2) Notre médaille d’argent revient à nos voisins allemands, à Berlin. Sur le site HappyCow, Berlin compte 181 restaurants dont 68 100% végan. Pour le petit déjeuner, le déjeuner, le goûter ou le dîner la plupart des restaurants de la ville proposent des options végétariennes et végans.

 

 1) Le Top 10 se finit avec notre heureux gagnant, celui qui mérite la médaille d’or végan. Elle est rendu à nos autres voisins « British » (Angleterre si vous n’avez pas trop de niveau en anglais), à Londres. Elle aurait été la première ville du monde à dépassé les 100 restaurants végans en 2017, elle compte actuellement plus de 310 restaurants dont 133 100 % végans. Les Britanniques seraient 542 000 à être végétaliens dont 120 000 à Londres, d’après une enquête menée en mai 2016 par la Vegan Society.

 

 

 Voilà, notre Top 10 est belle et bien fini, en espérant que vous ayez augmenté votre culture générale, si vous êtes resté jusqu’à la fin de ce blog, c’est que vous avez aimé ce Blog édition spéciale, nous pourrions en refaire d’autres si vos avez des idées à partager.

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Aux origines du véganisme

        Ce terme anglais a été inventé en 1944, par Donald Watson, à partir du mot vegetarian (VEG-etari-AN), dans le but de se démarquer du végétarisme. Dès 1951, le véganisme était définit comme le fait de vivre sans exploiter les animaux. Mais si on n’en crois nos sources fiables le véganisme existe depuis bien plus longtemps que l’on pourrait le croire. Seulement le terme était encore inconnu à cette époque. 

 

 

« Le théorème du végan »

 

Il faut savoir que le véganisme plonge ses racines dès l’Antiquité, oui vous avez bien lu, où Pythagore défendait déjà la cause animale. C’est au VIe siècle que cette question s’est posée en Grèce avec les disciples d’Orphée et de Pythagore qui refusaient de manger de la chair et de porter de la laine. En Inde, au Xe siècle, avec la religion du jaïnisme (religion hindoue qui prône la non-violence envers tout ce qui vit) qu’apparaît un code moral prônant la non-violence et le respect de toute vie. L’hindouisme s’inscrit ensuite dans le prolongement de cette tradition. Les sages hindous sont pour la préservation de toute vie animale. Selon eux, le fait de tuer un être vivant va à l’encontre de leur morale. Ce sont là les vrais premiers débuts du véganisme. Mais revenons vers notre cher ami Pythagore, pendant l’Antiquité, le fait de manger végan, entre autres, aiderait à mieux penser lorsque l’on est philosophe (pourquoi pas). Nous nous permettons de citer « le contrôle des pulsions du corps permet à l’esprit de trouver sa voie vers la philosophie ». Suit une lutte entre végans et non végans (et oui déjà à l’époque, il faut croire que c’était écrit), avec différents penseurs Cicéron, le courant stoïciens, etc.

Après attention, à l’époque, c’était plus facile « de punir » car le fait de tuer ou castrer un animal était puni par la colère divine, le divin châtiment, aujourd’hui, beaucoup moins de gens sont croyant et la seule chose qui leur font peur est la justice, la prison et amendes.

 

Le développement de ce nouveau mode de vie

 

Ces derniers siècles, c’est grâce à Donald Watson (1910-2005), que la première « vegan society » (association dont le but est de promouvoir le véganisme) a vu le jour à Londres en novembre 1944. C'est en réaction à son enfance passée à la ferme que cette enseignant en menuiserie est devenu végétarien. Il s’est ensuite entouré de ceux qui, comme lui ne consommez pas non plus de lait ni d’œufs, ainsi sont nées les prémices du mouvement végan. Et oui, végan, à ses débuts à Londres, ce n’était que les œufs et le lait qui étaient interdit. C’est au début des années 1950 que le terme vegan change de sens. Il s’agit désormais d’un régime doté d’une dimension éthique plus large, il ne se limite plus à un régime alimentaire. La définition officielle dites par la vegan society en 1951 devient « les humains doivent vivre sans exploiter les animaux ». Ensuite, tout s’enchaîne, les produits d’origine animale ne doivent plus être consommés ou utilisés pour l'habillement.

Et bien sûr, on s’oppose avec volonté au mauvais traitements infligés aux bêtes en tout genre. Il faudra attendre 2010 pour que la société végane voit le jour en France. Un poil tard peut-être, mais la France a accompli de nombreuses prouesses. Fier de notre pays.

Posté par BTSGPN2020 à 14:09 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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Les végans ne seraient pas si écolos qu’on le prétend ?

      Avec tous nos blogs, vous commencez à comprendre que les végans ne consomment plus aucun produits (alimentaires, cosmétiques, habits) d’origine animale et militent contre toute forme d’exploitation animale. Néanmoins, ce mode de vie, qui rejette d’ailleurs l’élevage paysan (l'éleveur autonome quant à la façon de nourrir les animaux, de les soigner, de les accompagner dans leur cycle de vie), n’implique pas toujours des considérations écologiques. Pourquoi ?

 

 

 Des produits pas si écolo...

     A Perpignan,des militants montrent des images chocs de bêtes dans les abattoirs, pendant des jours de marchés, pourquoi pas, ils veulent faire comprendre le fond de leur pensée. Mais ils mettent quelques stands en avant à côté avec des nouveaux produits végans qui ne sont pas nécessairement issus d’une agriculture biologique, ni raisonnée. Certains sont même achetés en supermarché et contiennent de l’huile de palme ! Et oui, pour la plupart des convertis, le premier argument n’est pas l’impact écologique des aliments, mais leur sensibilité à la souffrance animale. La présidente d’une association végan (Animalibre) raconte qu’elle demande encore à des gens, en pleines manifestations, de ramasser leurs mégots ! Bravo l’écologie ! Heureusement que certains essayent d’être plus écolo dans leurs choix alimentaires en privilégiant le Bio et le local, car beaucoup de végans consomment des produits de supermarchés souvent industriels.

 

Pas n’importe quel élevage est nocif pour notre planète

      

     Après, toutes les idées des végans ne sont pas fausses attention, une des plus grandes vérités serait d’abolir l’élevage industriel car il pollue énormément, la consommation d’eau est juste gigantesque. Mais il faut savoir faire le tri, il ne faut pas mettre fin à tous les élevages comme certains voudraient, il faut réduire notre consommation des produits d’origine animale, tout en gardant certains élevages. Si les écologistes ne prônent pas un véganisme universel, c’est parce qu’ils estiment que l’élevage et la pêche raisonnés ont aussi un intérêt environnemental. Ils participent à l’entretien des montagnes et des forêts, permettent de lutter contre les incendies et de perpétuer des espèces qui, sans l’intervention de l’homme, pourraient disparaître. En bref, l’élevage, à condition qu’il ne soit pas intensif, participe et est même nécessaire à une agriculture écologique.

 

 

En conclusion, les végans et les écolo ne vont pas toujours dans le même sens, la sensibilité au bien-être animal n’inclut pas nécessairement une conscience écologiste. Le véganisme serait peut-être mieux vu si le régime alimentaire pouvait avoir des impacts encore plus bénéfiques sur l’environnement, avec des produits véganes qui ne soient pas non plus issus d’une industrie néfaste. Un mode de production fondé sur le respect de l’animal, de l’agriculteur et du consommateur doit être privilégié.

Posté par BTSGPN2020 à 14:13 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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